Malik Amin Aslam Khan, Pakistan

18 April 2012 | Article

Au cours de ma carrière j’ai eu des relations très riches et diversifiées avec l’UICN, passant de la recherche pure à la vie politique et à une carrière de politicien. Cela m’a permis non seulement d’apprécier la valeur de ce mouvement environnemental unique, dont tous les cadres sont dévoués et pourvus d’une généreuse énergie, mais aussi d’observer de manière critique son impuissance à influer sur les politiques mondiales dans le domaine de l’environnement.

Au cours de mes longues relations avec l’UICN, j’ai eu l’occasion de travailler à une série d’initiatives : politiques environnementales, coopération pour la conservation des mangroves en voie de disparition, promotion de la préservation des espèces grâce à la chasse au gibier trophée dans les Régions Nord du Pakistan et collaboration au sauvetage d’un léopard des neiges en danger, « Leo », qui est maintenant la fierté du Zoo du Bronx. Tout cela s’appuie sur une relation qui repose sur une profonde compréhension de l’UICN et de ses complexes méthodes de travail.

Si je me tourne vers l’avenir, j’entrevoie la transformation de cette organisation vraiment unique pour qu’elle réalise des promesses encore non tenues.

L’UICN doit de manière urgente améliorer sa synchronisation avec le monde réel en renforçant son rôle en matière de sensibilisation du public tout en exerçant une influence sur les responsables politiques et en évitant de continuer à prêcher des convaincus. Elle a le potentiel d’être le leader mondial dans la recherche vers une « économie verte », mais elle a besoin d’un réalignement stratégique pour redonner de l’énergie aux ressources dont elle dispose et les canaliser. Je souhaite être en mesure d’y contribuer.

amin@comsats.net.pk / amin.attock@gmail.com