Aroha Te Pareake Mead, Nouvelle-Zélande

16 April 2012 | Article

Kia ora koutou katoa. Je vous salue tous. L’un des grands défis de l’Union sera de combler l’écart entre les questions environnementales et le développement économique et l’équité sociale. Aujourd’hui, la conservation ne concerne plus seulement l’environnement : il s’agit également de respecter et de défendre un « monde juste » tel qu’énoncé clairement dans la Vision de l’UICN.

 Les politiques environnementales doivent donc être replacées dans leur contexte, développées et mises en œuvre en fonction d’objectifs économiques et sociaux plus larges, et réciproquement. Il faudra pour cela une pensée audacieuse qui fasse bouger les aspirations politiques et sociales actuelles. Il y a un proverbe maori qui dit : Ki te kahore he whakakitenga ka ngaro te iwi’ c'est-à-dire : Sans prévoyance ni vision, les humains seront perdus. En ce sens, on peut également dire que sans prévoyance ni vision, les dégâts sur l’environnement seront irrémédiables.

Certes, il est crucial de continuer à insister sur les dommages que les pratiques non durables actuelles causent à l’environnement. Cependant, soyons également conscient que de nombreuses actions peuvent et doivent être faites pour renverser ces tendances environnementales socio-économiques négatives. De nombreuses communautés, communautés autochtones et groupes de la société civile gèrent leur environnement et leurs moyens d’existence de façon durable et innovante. Dirigeons donc davantage nos efforts vers des solutions de niveau local et transformons ces histoires réussies en politiques et législations raisonnables. J’espère pouvoir participer à ce travail par ma contribution à l’UICN.


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