Caroline Seagle, États-Unis d’Amérique

18 April 2012 | Article

J’ai toujours cherché, lors de mes expériences dans le monde universitaire et les organisations non-gouvernementales, à comprendre les relations souvent complexes entre les discours mondiaux et les réalités locales de la durabilité, des moyens d’existence et du patrimoine fondés sur la terre. La conservation de la nature est un sujet de préoccupation pour le monde entier, et il est crucial de prendre en compte les valeurs de la biodiversité en termes d’équité, d’échelle et d’utilisation culturelle, ainsi que les droits des peuples autochtones.

Outre l’ajout de ces débats sur la scène politique, j’encouragerai et renforcerai, étant moi-même jeune universitaire, la participation de la jeunesse au sein de l’UICN en travaillant en étroite collaboration avec le Groupe de travail sur le partenariat intergénérationnel pour la durabilité, les groupes de jeunes professionnels des diverses Commissions, le Secrétariat et les organisations Membres. Les jeunes sont essentiels pour dessiner la pensée et la pratique en matière de développement, et ont beaucoup à offrir pour alimenter le débat politique et prendre des actions utiles.

Mon projet de thèse actuel (soutenu à l’Université libre d’Amsterdam et à l’Université McGill) porte sur les transformations rurales suscitées par l’extraction minière à grande échelle et la conservation à Madagascar. Maîtrisant très bien le français et l'anglais, j'ai un profond intérêt pour les interactions entre l’homme et l’environnement, les approches fondées sur les droits en matière de conservation et l’implication des entreprises dans la conservation de la biodiversité. Mon travail s’inscrit tout à fait dans le Thème sur la gouvernance, l’équité et les droits de la CEESP, et dans les débats sur la justice environnementale, le patrimoine et les droits fonciers locaux.

Plus di'informations : wikipage