Explorer des paysages marins oubliés

07 September 2012 | Article

Que ce soit dû à leur éloignement, à une instabilité régionale ou à des difficultés politiques, les environnements marins de certaines de régions du monde en développement sont souvent oubliés – voire ignorés – des politiques et des efforts de conservation mondiaux.

Pour le Dr. Ameer Abdulla, conseiller principal en biodiversité marine et en science de la conservation auprès du Programme du milieu marin et polaire de l’UICN, attirer l’attention de la communauté mondiale sur les écosystèmes de ces pays en développement est un de ses plus grands défis.

« Les pays où il est le plus difficile de travailler sont souvent ceux qui ont le plus besoin des sciences de la conservation marine, » dit Abdulla. « Pour eux, le temps presse vraiment ».

Né et ayant grandi en Égypte, il comprend les problèmes des pays en développement. C’est, en partie, la raison pour laquelle il voit le Congrès de l’UICN comme une occasion de faire connaître au monde les défis marins auxquels font face certains des coins les plus reculés de la planète.

« Le Congrès réunit un public international qui comprend les problèmes spécifiques rencontrés par de nombreux pays en développement et qui sympathise avec eux, » dit Abdulla.

Le travail d’Abdulla en science de la conservation marine le conduit en Méditerranée, dans la mer Rouge, le golfe Persique et l’océan Indien, où il peut constater lui-même les défis – et la beauté – de la vie marine de ces régions.

Il étudie actuellement la résistance des récifs de corail aux changements climatiques et développe des aires marines protégées dans certains environnements difficiles. Ce sont les sujets qu’il veut discuter avec des Membres de l’UICN et d’autres participants au Congrès dans les prochains jours.

« Il y a un véritable élan pour relever ces défis, » dit Abdulla.