Thé et biodiversité : une nouvelle approche de la gestion d’un domaine

15 September 2012 | Article

Les plantations de thé peuvent jouer un rôle majeur dans la conservation de la biodiversité. Dans de nombreux pays, près de 20% des terres où se trouvent des plantations de thé sont aussi couverts d’arbres naturels ou plantés. Cet écosystème fournit d’importants services, comme la capture de carbone, la pollinisation des cultures, le contrôle des espèces indésirables et la conservation de la biodiversité, des sols et de l’eau. L’Initiative biorégionale de Dilmah (DBI) va aider à adopter une nouvelle approche de gestion intégrée pour les plantations de thé Dilmah.

Dilmah Conservation a lancé la DBI en partenariat avec l’UICN et sa Commission mondiale des aires protégées pendant le Congrès de l’UICN. L’initiative vise à soutenir Dilmah dans l’adoption d’une approche par paysage de la gestion des propriétés d’où la société tire la plus grande partie de ses thés.

« La DBI est centrée sur le domaine émergent de la préservation de la connectivité. Elle cherche à relier les plantations de thé au contexte plus général des terres naturelles et cultivées afin d’adopter une approche plus intégrée, » dit Peter Shadie, de la Commission mondiale des aires protégées de l’UICN qui parlait lors de l’inauguration. « Une meilleure connectivité est essentielle pour préserver la biodiversité et les systèmes naturels, » a-t-il ajouté.

L’initiative soutient les appels mondiaux à une meilleure intégration du paysage, en ayant, de plus, l’avantage de mobiliser le secteur privé derrière ce genre d’approches. Elle sera programmée et exécutée sur plusieurs années et elle pourrait devenir un programme pilote qui montre que la connectivité marche et peut fournir des avantages multiples à de nombreuses parties prenantes. L’initiative montre combien il est important d’intégrer les propriétés privées dans des stratégies nationales en faveur de la biodiversité et que cela peut servir de modèle à reproduire ailleurs.